BREAKING NEWS

! BREAKING NEWS ! Je quitte la Martinique à l'été 2022. N'hésitez pas à me solliciter pour programmer des rencontres dès la rentrée, je serai enchantée de vous retrouver !

vendredi 30 septembre 2016

Remise du prix Gulli

Hier 29 septembre, je suis allée à Paris pour la remise du Prix Gulli. J'avais en effet la chance de voir mon roman figurer parmi les 5 ouvrages sélectionnés cette année par le jury (présidé par Marie Desplechin). 








Délaissant donc mon doux foyer et mes deux adorables chérubins qui m'ont gentiment accompagnés jusqu'à la porte de la maison avec des tas de coeurs dans les yeux (ça c'est dans les films. En vrai, ils étaient en train de se taper dessus pour un bout de papier, une bille ou juste pour le plaisir de s'entendre hurler...et je suis donc sortie accompagnée de la poubelle parce que c'est jeudi, hé, c'est jeudi t'oublies pas la poubelle en partant ok ? (# glamour #)  


Après une heure et demie de TGV (où je n'ai laissé à personne le plaisir d'admirer ma cavité buccale puisque je ne me suis même pas endormie) et une balade bucolique offerte par la RATP, je constate avec sagacité qu'à la sortie du métro, la configuration des lieux m'est statistiquement défavorable...Un carrefour = 3 risques sur 4 de partir dans la mauvaise direction. 
Je décide alors de demander mon chemin à une âme charitable. C'est l'avantage d'avoir un téléphone qui ne fait que téléphoner : on parle en vrai de vrai avec des vrais gens ! (Vraiment) Dingue.
Je demande donc mon chemin à une jeune fille qui me semble tout à fait charitable et qui me répond  "je crois que vous allez au même endroit que moi. Vous êtes Annelise Heurtier ?". 

Dingue, je vous dis ! La jeune fille en question s'appelle Stéphanie et, en passionnée de lecture, tient un blog sur lequel elle partage ses chroniques : http://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/
Nous voilà donc ensemble sur le bon chemin, en train de suivre les directives de son téléphone qui est d'un modèle plus serviable que le mien. 




[...] bon allez ça suffit,
j'ai le dîner à préparer et des valises pour le week-end alors passons sur les amuse-bouche et faisons un saut jusqu'à la remise du prix [...]




photo Stéphanie Plaisir de lire 


tadaaaaam  ! 
Les auteurs sont très disciplinés et se rangent toujours
par ordre de taille. 




And the winner was...Pascal Prévot ! (2° en partant de la droite).
Bravo à lui !
Le jury a aimé le petit côté Boris Vian de son écriture. Je suis intriguée, je dois dire.
Un numéro spécial sera consacré à cette remise, lundi 3 octobre sur Gulli à 20H45. 

C'est donc Pascal qui a eu l'honneur d'aller déjeuner avec les membres du jury (moi je suis allée chez Matsuri qui facture genre 20 euros les 4 sushis tout à fait ordinaires...la prochaine fois je vais au corner japonais du Bon Marché, j'aurais dû y penser).  



En tous cas, ce fut une belle journée ! Je reviens l'année prochaine sans problème ;-)
Ah oui, c'est vrai, d'abord faut que j'écrive un autre livre.... 





vendredi 23 septembre 2016

La collection s'agrandit !

Après les traductions italiennes et espagnoles, voici la version chinoise de Combien de terre faut-il à un homme ? notre version, à Raphael Urwiller et moi, de la célèbre nouvelle de Tolstoï, publiée grâce aux Editions Thierry Magnier. 










Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette fable restée d'une féroce modernité, voici une chronique parmi les nombreuses qui ont suivi la sortie de cet album à l'esthétique soignée (je peux le dire en toute objectivité ce n'est pas moi qui dessine) : 



Combien faut-il de terre à un homme pour être parfaitement heureux ? Vous ne savez pas ? Lisez l’histoire de Pacôme, dont le lopin de terre suffisait à nourrir les siens, mais pas à combler son propriétaire. Loin d’être satisfait de sa situation, ce dernier n’avait de cesse de rêver à plus de richesse. Mais chacun sait qu’à considérer l’herbe plus verte au loin, on perd de vue les merveilles que l’on a sous les pieds. C’est ce qui arrive à Pacôme, qui, à mesure qu’il amasse, devient de plus en plus insatisfait. Jusqu’au jour où on lui promet que chez les Bachkirs il pourra acquérir des terres pour presque rien. Pour mille roubles, il obtiendra toute la terre qu’il voudra. Mais pris dans ses rêves de grandeur, Pacôme saura-t-il s’arrêter ? Les illustrations, qui ne sont pas sans rappeler celles des contes russes et où alternent gros plans et miniatures, contribuent à accentuer certaines scènes de l’intrigue. Cette adaptation d’une nouvelle de Tolstoï résonne comme un conte de sagesse, qui incite chacun à réfléchir sur le bonheur.



 A lire donc, en chinois, italien, espagnol ou français à partir de 9 ans...et jusqu'à 77 ans...

vendredi 16 septembre 2016

Moi Je Lis (toi non ? et bien sache que tu as tort)

Le Moi je lis du mois d'octobre (Milan Presse) est dans les kiosques ! 

Vous pouvez vous jeter dessus les yeux fermés, le grand récit a été validé par un lecteur très exigeant (my son himself, qui est d'une impitoyable sincérité avec mes productions écrites - ou gastronomiques- )...

Les illustrations sont signées Ewen Blain et je les trouve plutôt extra ! 








Dans cette enquête aux accents cryptozoologiques, Tim et Lila vont essayer de tirer au clair une histoire de créature mystérieuse aperçue aux abords du camping....




Bonne lecture !




mardi 13 septembre 2016

Le livre sur la place

Il y a du positif dans toute chose ! Et le côté positif dans notre retour en métropole (en plus du fromage à moins de 50 euros le kilo et des moustiques sans dengungunya), c'est que je peux honorer les invitations que l'on m'envoie...Enfin, pas toutes, malheureusement. 


Vendredi, samedi et dimanche, je suis donc allée à Nancy dans le cadre du Livre sur la place, premier salon littéraire de la rentrée.
On m'en avait dit beaucoup de bien, et la réputation n'est pas usurpée. Quel monde sous les chapiteaux et du côté auteurs, une organisation sans faille  !
Ceux qui n'ont pas pu me voir (mettons quand j'étais aux toilettes ou en train de refaire ma mise en pli ou de rigoler devant le sms de mon homme m'expliquant qu'il s'était trompé de classe à la réunion de l'école) pouvaient toujours se rabattre (humour) sur Mazarine Pingeot, Gael Faye, Bernard Pivot, Yasmina Khadra, François de Closet ou Jean Louis Debré. 






Et ceux qui ne voulaient voir personne pouvaient
toujours admirer les portes et les sculptures de la place Stanislas

Plus sérieusement, je tenais à saluer les élèves que j'ai rencontrés vendredi, car ils ont réussi l'exploit de recevoir un auteur et d'étudier un de ses ouvrages une semaine seulement après la rentrée. J'ai une pensée spéciale pour les élèves de la classe Français Langue Seconde, dont certains viennent de pays dont les salons littéraires doivent être la dernière priorité....J'ai été très émue de les croiser et je leur souhaite une bonne intégration chez nous.
Un grand merci aux 4 classes et à Catherine, le professeur documentaliste. Merci aussi à Marjorie, de la librairie L'autre rive, d'avoir pensé à moi (et d'avoir aussi pensé à Clémentine Beauvais que j'ai pu rencontrer en chair et en os, même si nous n'avons pas eu le temps de bavarder...je suis repartie avec son Songe à la douceur dans ma valise, je n'ai lu que quelques pages et je suis déjà tombée en amour total, Clémentine je te prédis qu'un jour tu auras le prix Lindgren).  








mise en pli OK






Prochaine étape, les rendez-vous de l'histoire à Blois ! Ce sera au début du mois d'octobre. 


samedi 10 septembre 2016

Prix Gulli du roman 2016

Le 29 septembre, je serai à Paris, en compagnie des 4 autres auteurs en lice, pour la remise du Prix Gulli du Roman 2016....tadaaaam...(si mes enfants choisissent ce jour là pour déclencher leur gastro annuelle maman-reste-avec-moi-faut-que-tu-me-tiennes-la-main-quand-je-vomis, je les déshérite)

Cette année, c'est Marie Desplechin qui a été choisie comme marraine de ce prix.
Voici les 5 ouvrages retenus pour cette 5° édition : 
  • L'éveil stade 1 de Jean-Baptiste de Panafieu (Gulf Stream)
  • Le complexe du papillon d'Annelise Heurtier (Casterman)
  • Le goût sucré de la peur d'Alexandre Chardin (Magnard)
  • Théo chasseur de baignoires en Laponie de Pascal Prévot (Rouergue)
  • Agatha de Françoise Dargent (Hachette Jeunesse)
L'an dernier, le prix avait été remis à Roland Godel pour Dans les yeux d'Anouch, Arménie 1915, paru chez Gallimard Jeunesse.
Je compte sur mes Mathilde et Louison pour séduire le jury !